Publié dans Economie

Appui financier - Un nouveau dispositif pour soutenir les petites entreprises face aux crises

Publié le mardi, 25 novembre 2025

Initiative. L’établissement financier SOLIDIS a annoncé, hier à Ambohijatovo, la mise en place d’un nouveau mécanisme destiné à appuyer les micro, petites et moyennes entreprises (MPMEs) confrontées aux récentes perturbations économiques, politiques ou climatiques. L’initiative, élaborée avec plusieurs institutions de microfinance, prévoit une ligne de crédit ajustée aux besoins immédiats des petites structures impactées par des arrêts d’activité ou des baisses brusques de revenus.

Selon Jean Marc Ravelomanantsoa, directeur général de SOLIDIS, « le dispositif doit permettre de soutenir les entreprises qui se retrouvent bloquées dans leur exploitation quotidienne et d’éviter que les difficultés ne s’étendent sur plusieurs mois ». L’approche inclut des solutions de refinancement et de restructuration adaptées aux secteurs les plus exposés, afin de limiter les interruptions d’activité et les pertes d’emplois dans les zones où le tissu économique reste fragile. L’enjeu est aussi d’aider les acteurs financiers partenaires à disposer d’outils plus souples pour gérer les risques liés aux cycles de crise, qui se sont multipliés ces dernières années.

Difficulté de trésorerie

Dans un contexte où de nombreuses MPMEs signalent une baisse de trésorerie et une difficulté accrue à accéder aux financements classiques, le dispositif entend répondre à une pression économique devenue récurrente dans plusieurs Régions du pays. Pour Hagasata Rakotoson, « il s’agit d’offrir une solution fonctionnelle pour éviter que les petites entreprises déjà fragiles ne basculent dans l’inactivité prolongée ». Le mécanisme s’appuie sur une gestion encadrée incluant des audits et une traçabilité renforcée des opérations financières, afin d’assurer la conformité avec les normes environnementales, sociales et les règles de lutte contre les flux financiers illicites.

Cette approche vise surtout à sécuriser l’utilisation des fonds dans un contexte où la confiance des opérateurs économiques reste variable. D’un point de vue macroéconomique, l’outil pourrait limiter l’effet domino d’éventuelles faillites en série et atténuer l’impact des perturbations sectorielles sur l’emploi. En renforçant l’accès au crédit des MPMEs, considérées comme un pilier de l’économie nationale, la mesure cherche à stabiliser le fonctionnement des petites unités productives et à faciliter un redémarrage progressif des activités affectées, même si les résultats dépendront étroitement de l’évolution du contexte économique en général.

Fil infos

  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Appel controversé !
    Le Gouvernement lance un Appel à manifestation d’intérêt pour le recrutement de 23 chefs de Région. La date de clôture du dépôt des dossiers de candidature est fixée pour le 28 novembre prochain. D’emblée, des observateurs attentifs trouvent curieux d’acter prestement un tel « Appel ». Y a-t-il urgence ? Est-ce qu’un Appel à manifestation d’intérêt pour recruter des chefs de Région présente un caractère si urgent. Vu les urgences prioritaires du moment, cet Appel ne peut-il pas attendre un peu ? N’y a-t-il pas d’autres choses plus importantes et plus essentielles ?

A bout portant

AutoDiff